Loge Fraternité Essonnienne Universelle - Poésie

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Poésie

 

ARCHIVOLTE 88

Maçon de l’Histoire
Maçon du Monde et du Présent
Mon Frère !
Tiens le bien en main
Ton outil préféré
Ouvrage-le à ta façon
Consciencieusement, attentive généreuse
Aiguise-le et travaille-le
Ton cher outil
Rend le parfait
Pour atteindre le fiable le performant
Puis, Maçon de l’Histoire
Maçon du Monde et du Présent
Mon Frère, calculant la matière
Donne lui ton feu, donne lui ta flamme
Et maitrisant ta pierre
Anime-la de l’espoir
Anime-la du progrès
Donne-lui la forme vitale
De l’Amour
Mais Maçon de l’Histoire
Maçon du Monde et du Présent
Mon Frère, qu’importe la quantité
Ou le volume, prends le seul chemin
Qui pour toi améliore, transcende
Et guérisse celui du cœur
Et de la qualité
Et quand bien même de tous tes jours
Tu ne ferais qu’un seul chef-d’œuvre
Et quand sans l’avoir achevé
Tu ne lui aurais donné
Que les bases d’une indestructible
Évidence humaine

Un autre frère pourra le continuer
… Après toi…
Puis d’autres encore peut-être
L’achever un jour…
Alors Maçon de l’Histoire
Maçon du Monde et du Présent
Mon Frère, conserve jusqu’au bout
Le feu de la lumière
Quand un beau soir magique
Tes ainés te confèrent
De la main à la main…
… Malgré les deuils, les larmes
Les déceptions, les désespoirs
Puisses-tu pouvoir mon frère
Chaque jour le ranimer, afin
De le transmettre un soir
Aux Maçons de l’Histoire
Maçons du Monde et du Futur

Combs, 1988 –

Un Frère de l’Atelier

 

 

REGARD

 

Regarde la lune colorer les astres ce soir
De mil mots engorgés d’espoir
A l’autre bout de la terre  
Ne la vois tu pas aussi, mon Frère ?

Regarde ces montagnes s’ériger au dessus de la mer
Sublimes et majestueuses offrant au désert
Un relief, une couleur, une lueur éphémère  
Ne les vois tu pas aussi, mon Frère ?

 Regarde l’océan étinceler de vie  
Refléter en son sein la beauté d’un rideau de pluie
Simple trait d’union entre nos deux terres  
Ne le vois tu pas aussi, mon Frère ?

Regarde cette forêt aux arbres suintant de mémoires
Nourrir nos yeux et nos corps barbares
Enfin je parle de certains hommes à l’âme délétère
Ne les vois tu pas aussi, mon Frère ?

Regarde le monde et ses rois déchus de leur pouvoir
Par trop de vilénies, de mensonges et de meurtres notoires
Je les aperçois et m’amuse de leur heure dernière
 Ne les vois tu pas aussi, mon Frère ?

Regarde ces mendiants en haillons bêlant de faim
Entassés aux portes des royaumes de demain
Enfants, femmes, hommes innocents de guerre
Ne les vois tu pas aussi, mon Frère ?

Regarde par delà le passé, le présent, l’avenir
Ces hommes aux bras levés, aux larges sourires
Faisant des signes de paix aux Frères de naguère
Nous en faisons partie, mon Frère

Frères humains, nous le sommes tous et jusqu’à l’infini
Même au-delà de l’horizon où la vie s’enfuit
Nous nous y retrouverons heureux et fiers
Ne le crois tu pas aussi, mon Frère ?

Un Frère de l’Atelier

 

 

 

 

 

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